illustration Les-Îles-Désertes

Le samedi 31 mars, la pièce Les îles désertes* était jouée devant une vingtaine d’enfants, leurs frères et sœurs et leurs parents à l’hôpital d’Argenteuil.
Cette pièce est un hommage à tous les enfants qui se battent contre cette maladie. C’est un hymne à leur courage face aux situations, aux troubles, aux difficultés qu’elle engendre.
Une jeune fille, sa meilleure copine, sa maman, son médecin, un copain d’hôpital… Les mots, les regards, les ressentis (désarroi, angoisse, inquiétude, colère…) sont justes.

Des mamans et beaucoup de papas ce jour-là dans la salle, des rires au souvenir de situations vécues, des larmes aussi. C’est un pur moment d’émotion qui a réuni nos jeunes patients suivis pour leur diabète en pédiatrie, leurs familles et leurs soignants autour du jeu de comédiens épatants.

Après le spectacle, place à un groupe de parole pour les parents et à des ateliers d’expression théâtrale pour les enfants et les soignants. Quelques exercices scéniques pour mieux se connaître et déchaîner la créativité, puis les adultes se mettent dans la peau des enfants tandis que ces derniers endossent la blouse blanche : impertinence libératrice et fous rires garantis ! Et un moyen formidable pour les adolescents de parler de la maladie de manière décalée, avec humour : un véritable exutoire.

Merci à La Compagnie Clorinde & Le Théâtre aux Étoiles pour la poésie et l’espoir qu’ils ont suscités.

Et merci à Aya pour le magnifique dessin, ultra-réaliste, réalisé suite à cette après-midi théâtrale !

 

* Léa a 9 ans. Un jour, elle découvre qu’elle est diabétique. A partir de ce moment-là, sa vie change, devient compliquée. Elle doit faire face à sa colère, ses propres peurs, à un traitement difficile, à des contraintes auxquelles elle ne s’attendait pas, aux réflexions pas toujours délicates de son entourage. Léa va devoir apprendre à vivre avec ce diabète, cette « sale bête » qui l’accompagne désormais. Dans son imaginaire d’enfant, Léa devient Super Léa, une super-héroïne du quotidien, une dompteuse… La « sale bête » n’a qu’à bien se tenir !

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